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Ugo Batini

« Schopenhauer : chair et sang du génie »

Professeur de philosophie en CPGE à Paris. Ugo Batini prépare une thèse sous la direction d'Arnaud François sur "La dynamique analogique de la pensée schopenhauerienne". Il a participé à la nouvelle édition du Monde comme volonté et représentation de Schopenhauer chez Gallimard et dirige une collection d’ouvrages philosophiques aux éditions Ellipses où il a publié un essai sur la pensée de Schopenhauer : Schopenhauer, une philosophie de la désillusion (2016).

 

Serge Nicolas

« Le génie de Zola étudié par Édouard Toulouse au moyen de l'instrumentation de laboratoire »

Membre senior de l’Institut Universitaire de France (IUF), professeur de psychologie cognitive et d’histoire de la psychologie à l’Université Paris Descartes, Serge Nicolas a obtenu un doctorat en psychologie cognitive en 1992 et un doctorat en histoire de la philosophie en 2007. Spécialiste en histoire de la psychologie scientifique française, il a publié de nombreux livres et articles sur l’émergence de la psychologie en tant que nouvelle discipline. Il est directeur de rédaction de l’Année Psychologique depuis 2009 ainsi que de la revue électronique internationale Psychologie et Histoire.

 

Arnaud François

« « Distraction » de l’artiste, « distraction » de la nature : le génie chez Bergson »

Arnaud François est professeur à l'Université de Poitiers. Spécialiste de Bergson, il a réalisé l'édition critique de L'évolution créatrice (PUF, 2007) et d'autres textes de Bergson, y compris des cours au Collège de France (L'évolution du problème de la liberté, PUF, 2017). Il est l'auteur, notamment, de Bergson, Schopenhauer, Nietzsche. Volonté et réalité (PUF, 2009), ainsi que, récemment, d'Éléments pour une philosophie de la santé (Les Belles Lettres, coll. "Médecine et sciences humaines", 2017).

 

Bernard Andrieu

« La psychologie des cancres : quel cerveau entre Beaunis et Binet 1870-1911 ? »

Philosophe et professeur en Staps à l'Université Paris-Descartes, Bernard Andrieu dirige l'EA 3625 TEC et coordone le GDRI 836 au CNRS. Il a établi les archives d'Alfred Binet, d'Henri Beaunis et d'Auguste Liebeault. Après des travaux sur la neurophilosophie et l'histoire du cerveau psychologique, il développe une émersiologie du corps vivant dans la conscience. Il est président de la Société Binet-Simon qui publie la revue Recherches & Educations. Il a publié récemment Sentir son corps vivant. Emersiologie 1 (Vrin, 2016).

 

Guillaume Tonning

« Faire mourir le génie de froid : le programme positiviste de Nietzsche »

Docteur en philosophie, Guillaume Tonning est professeur en cpge et enseigne à l’Université Paris X. Il est notamment l’auteur de Nietzsche, une philosophie de l’épreuve (Ellipses 2016) et dirige une collection de philosophie aux éditions Ellipses. Son travail interroge le traitement du corps dans l’histoire de la métaphysique.

 

Marine Riguet

« Le génie littéraire, entre accident heureux et névropathie »

Post-doctorante rattachée à la Chaire HumaNum (Sorbonne Universités - Labex OBVIL), Marine Riguet a soutenu en 2018 une thèse interdisciplinaire La Littérature laboratoire (1850-1914) : quand la critique littéraire défie la science. Intéressée aux croisements entre littérature et histoire des sciences, elle mène en parallèle des travaux dans le domaine des humanités numériques et sur la poétique de Pierre Jean Jouve.

 

Wilda Anderson

« L’écologie du génie »

Professeur de littérature française à l'université Johns Hopkins de Baltimore. Wilda Anderson est spécialiste de l'histoire intellectuelle et littéraire des Lumières, ainsi que de la relation entre la science et la littérature. Elle travaille sur les textes religieux de Newton et a publié un ouvrage sur la langue de la chimie dans la France du XVIIIe siècle ainsi que sur Diderot.

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Lola Stibler

« Hippolyte Taine et les théories du génie : l’individu et le national »

Enseignante agrégée de lettres modernes et vacataire à l’Université Paris-Diderot et à la Sorbonne Nouvelle, Lola Kheyar Stibler a soutenu sa thèse en 2014 (dir. Combe) et travaille sur les relations entre épistémologie et langue littéraire au XIXe siècle. Elle a publié une Méthodologie appliquée du commentaire de texte (Ellipses, 2012) ainsi que des études sur Balzac, Stendhal, Taine, les Goncourt, Bourget, Zola et Maupassant.

 

Ann Jefferson

« Le temps du génie »

Professeur de littérature française à l’université d’Oxford, Ann Jefferson travaille sur le roman français depuis Stendhal jusqu’à Nathalie Sarraute, la théorie littéraire, les récits de vie et la littérature contemporaine. Son dernier ouvrage Genius in France : An Idea and its Uses  porte sur l'idée de génie en France et l’histoire de ses usages depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours.

 

Céline Cherici

« Le cerveau, siège du génie et de la folie : de l'anatomo-pathologie à l'exploration électrique »

Maître de conférence en épistémologie et histoire des sciences à l'Université Picardie Jules Verne, Céline Cherici est titulaire d'un doctorat consacré à l'oeuvre de Vincenzo Malacarne (1744-1816). Elle est spécialisée en histoire de l'anatomie, histoire des neurosciences du XVIIIe au XXe siècles.

 

Docteur en philosophie, professeur en classe préparatoire et chercheur associé à l'UMR STL 8163 (Lille 3) ainsi qu'au CIEPFC (ENS, Ulm). Ses travaux se développent en histoire de la philosophie sur la période contemporaine, de Bergson à Deleuze, d'une part, et autour de la question de la naissance d'autre part.

 

Maxime Perret

« Heurs et malheurs du génie dans La Comédie humaine  »

Chargé d’édition et postdoctorant du projet ANR eBalzac, Maxime Perret réalise l’édition électronique de La Comédie humaine de Balzac. Il est notamment l’auteur d’un essai intitulé Balzac et le XVIIe siècle : mémoire et création littéraire (Presses de la Sorbonne nouvelle, 2015) et le coéditeur des Essais de critique et d’histoire d’Hippolyte Taine (Classiques Garnier, à paraître).

Romain Enriquez

« L’inconscient aux sources du génie (1850-1900) »

Ancien élève de l’ENS Ulm et agrégé de lettres modernes, Romain Enriquez est l'auteur d'une thèse sur l’invention littéraire de l’inconscient dans le récit (contes, nouvelles, romans) de la seconde moitié du XIXe siècle et étudie la façon dont la littérature interroge et produit un savoir concurrent des sciences contemporaines (médecine, psycho-physiologie, biologie). Il est l’auteur de plusieurs articles sur ces questions (médecine rétrospective, psychologie des foules, criminologie, etc.) chez des auteurs comme Flaubert, Daudet, les Goncourt – ainsi que d’éditions vulgarisées de Freud et Schopenhauer.

 

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Arnaud Bouaniche

« L’action de la Nature dans l’Histoire : le génie selon Gabriel Tarde »

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